Les GALLERY de LA TREMBLAYE

AVANT-PROPOS

CHAPITRE I
Origines de la
famille Gallery

CHAPITRE II
Les Gallery
de 1550 à 1650

CHAPITRE III
Où Robert Gallery, sieur de la Tremblaye, écuyer de la grande Écurie du Roi Louis XIV, fut anobli

CHAPITRE IV
Filiation jusqu'à
mon grand-père Alexandre

CHAPITRE V
Grands-parents, parents et enfants !
Filiation du début du
XX^e siècle à nos jours

LIENS UTILES

remerciements
Le texte qui suit reproduit in extenso le travail de Monsieur Régis de Varax, historien. Qu'il soit ici vivement remercié pour son travail de recherche historique et généalogique sur notre famille.

Toute ma gratitude va également à mon fils Emmanuel et à mon neveu Olivier qui ont effectué la transcription de l'ouvrage de M. de Varax et complété la filiation jusqu'à nos jours ; sans eux, la publication de ces pages serait toujours à l'état de projet... Pour ces raisons, et beaucoup d'autres encore, je les assure de toute mon affection.

Aucun travail d'ensemble n'ayant encore été réalisé sur la famille Gallery, les pages qui suivent se proposent de combler cette lacune.

Cette famille, dont nous étudierons plus loin les origines, s'est épanouie aux seizième et dix-septième siècles dans le Passais, où elle a donné naissance à une quantité de rameaux différents.

Leur ensemble forme un véritable labyrinthe, rendu fort difficile à explorer par le grand nombre d'enfants (8, 10, 12 ou plus même), le fait qu'un même personnage se marie fréquemment 2 ou même 3 fois, que les alliances ont souvent lieu entre les mêmes familles et aussi par l'habitude couramment suivie, à cette époque, de donner le prénom du père ou du grand-père à son descendant, celui du parrain à son filleul, etc. C'est ainsi que l'on rencontrera de nombreux Thomas, Jean-Baptiste, Louis-René-Jean ou Louis-Jean-René, Robert, Alexandre...

Une phrase extraite d'un livre de J. de la Varende, nous semble caractériser remarquablement le comportement de ces familles de l'Ouest de la France avant la Révolution, tel qu'il nous apparaît après avoir étudié en détail l'histoire de l'une d'entre elles :

« ... Ils pullulaient par mariage, évidemment, jetant au monde enfants sur enfants, buvant à la naissance, pleurant à la mort de cette géniture incroyablement vivace et incroyablement fragile... dans cette indifférence sereine qui n'était peut-être que la soumission dans le Christ. Ils ensemençaient leurs femmes comme leurs champs, attendaient leur enfant annuel ainsi qu'une récolte saisonnière, trouvant immédiatement une autre épouse si celle-là mourait à la peine. »

La Maison Gallery, après s'être élevée progressivement dans la bourgeoisie et avoir occupé différentes charges aux seizième et dix-septième siècles, fut anoblie en 1656, en récompense des brillants services militaires d'un de ses membres et confirmée dans sa noblesse en 1667.

Elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours par trois branches : les Gallery de la Tremblaye, les Gallery des Granges et les Gallery de la Servière. Celles-ci connurent des fortunes diverses, tandis que certains rameaux atteignaient une place et une position assez importantes, d'autres connaissaient un sort moins brillant et même à certains moments des revers de nature diverses qui leur faisaient perdre la situation acquise.

Il est probable que certains représentants de la famille, sur lesquels il n'a pu être trouvé de documentation, ont laissé une descendance qui vit aujourd'hui dans des conditions voisines de celles de ses ancêtres du quinzième siècle. Il en est sans doute de même pour les descendants de certains rameaux qui n'auraient pas été anoblis en 1656.

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